Ces 24 et 25 novembre derniers s’est tenu à Namur le premier festival digital international de Belgique. On peut aujourd’hui affirmer que notre plat pays a lui aussi sa grande fête de la création numérique : KIKK Festival.

C’est sous l’impulsion de la société Dogstudio et de sa jeune société sœur Superbe Interactive que l’idée d’un festival international digital belge est née. Partant du postulat que s’approprier ou anticiper le changement permet de le transformer en opportunité, les organisateurs désiraient que KIKK explore les implications économiques et artistiques des nouvelles technologies. Se définissant comme un festival transversal, KIKK a fait le choix de ne pas se limiter à l’un ou l’autre domaine.

Afin de sonder le sujet dans son intégralité, KIKK Festival a proposé, tout au long du weekend, les espaces Konference et WorKshop : zones dédiées à l’accès à l’information et à l’expérimentation de ces nouvelles possibilités. C’est sous le signe de la diversité internationale que se sont succédé on stage plus de 40 intervenants venant de France, des États-Unis, d’Allemagne, d’Angleterre, des Pays-Bas, du Danemark ou encore d’Espagne devant des auditoires souvent remplis et enthousiastes.

Certains participants chanceux, en petits groupes de 20 personnes maximum, ont pu aussi expérimenter les laboratoires KIKK EKsperience, assistés de créateurs prestigieux. Ils ont bidouillés deux jours durant le « Lumenoise » avec Niklas Roy, sorte de bic télévisé digital et musical, ou ont  détourné un objet usuel devenu objet digital autour du thème « make digital tangible » avec le collectif Multitouch Barcelona.

Pendant toute la durée de l’événement, le KIKK Kontest a été l’occasion pour 80 créatifs de tous horizons de montrer de quoi ils sont capables, en s’affrontant autour d’un thème commun pour produire sur place et en deux tours d’horloge des créations uniques. Tout cela dans une ambiance survoltée qui a sans doute fait du Kontest l’espace le plus hot de cette édition 2011.

Pour Gilles Bazelaire et Gaëtan Libertiaux, directeurs du Festival, il s’agissait surtout de rendre accessibles ces nouvelles technologies et moyens de communication qui feront notre quotidien futur, en proposant à tous la gratuité d’un festival aux orateurs de renom, mais aussi en opérant une sélection pertinente des intervenants présents afin d’offrir une vue d’ensemble des différents thèmes existants du digital. Sans avoir la prétention de vouloir faire découvrir à son public des concepts révolutionnaires, l’idée était surtout de permettre au public de comprendre ce que les NTIC impliquent, permettent, comment s’en servir et ainsi dédramatiser le sujet aux yeux du grand public et ouvrir les esprits. Avec en figures de proue Héctor Ayuso (directeur du OFFF Festival de Barcelone), Ben Hammersley (de Wired Magazine), Andrew Zolty (co-créateur de Breakfast – NYC), Filip Visnjic (de Creative Applications Network) ou encore les travaux barrés de Lernert&Sander ou de Multitouch Barcelona, les yeux du monde digital étaient braqués sur Namur ce weekend !

Au total, c’est plus de 1000 personnes sur les deux jours du festival qui ont arpenté les salles du Palais des Congrès de Namur. Les organisateurs sont d’ailleurs heureux de compter parmi les visiteurs, des Belges venant des 4 coins du pays (dont la présence sur place d’étudiants de Kortrijk et de Gent) ainsi que des Français, Anglais, Allemands ou encore des Luxembourgeois. Objectif atteint donc pour cette première édition de KIKK Festival. La version 2012 est d’ores et déjà en cours de préparation. En attendant, let’s #KIKK !

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